Samedi 9 novembre
Université paysanne

11h – Salle 1-2

Bien manger pour être en bonne santé


Le lien très étroit entre santé et alimentation n’est plus à démontrer, mais il est toujours bon de le rappeler ! On pourrait penser que la nourriture bien emballée sous vide que l’on trouve en supermarché nous prémunira des maladies. Il n’en est rien, bien au contraire ! Les aliments ultra transformés qui s’y cachent sont un fléau pour notre santé. A contrario, les aliments bruts cuisinés dans nos cuisines, les fromages au lait cru sont les amis de notre microbiote et participent à la stimulation de notre système immunitaire.
Le point de vue d’un expert de la santé, de la transition concernant les systèmes alimentaires (Solagro) et du lait cru.

Intervenants :
Philippe Pointereau, Solagro
Philippe Berthelemy, gastro-entérologue
Arnaud Sperat Czar, Fondation du lait cru

11h : salle 3

La sécurité sociale de l’alimentation


Le modèle économique capitaliste a des impacts désastreux pour les paysan.nes, sur l’environnement. Il est aussi à l’origine de violences alimentaires du fait de l’absence de droit à l’alimentation durable et de la place de variable d’ajustement donnée à l’alimentation dans le budget des ménages. Un collectif travaille à imaginer un système de sécurité sociale de l’alimentation à l’image du régime général de la Sécurité sociale, tel qu’il avait été initié en 1946 : universalité de l’accès, conventionnement des professionnels réalisé par des caisses gérées démocratiquement, financement par la création d’une cotisation sociale à taux unique sur la production réelle de valeur ajoutée.
Cette réflexion a essaimé en France et au Pays Basque, et de nombreux groupes réfléchissent à la mise en place de ce système comme localement à Hasparren ou Urrugne. Un exemple concret d’action à Montpellier sera également présenté.

Intervenants :
Gilles Morandeau, Elikartasuna
Stéphanie Boube
Quentin Guillon

15h – Salle 1-2 – 1er étage

Quelles solutions pour relocaliser la production ?


A chaque crise ressurgit le concept de souveraineté alimentaire, souvent bien éloigné de la définition de la Via Campesina qui l’a élaboré en 1996. Les média, les discours politiques le limitent souvent à un problème de perte de compétitivité et de dégringolade de la balance commerciale. Mais l’une des clés de cette souveraineté alimentaire est la capacité d’organisation d’un territoire pour nourrir sa population. Et il nous faut admettre que tant en Pays Basque qu’en Corse, on en est très loin !
Comment répondre à ce défi ? Comment améliorer nos situations ? Quelles sont les actions à mettre en place, à développer ? A partir de quelques exemples corses et basques, nous allons tenter de réfléchir sur la voie à suivre pour augmenter la proportion d’aliments provenant dfe nos territoires, qui ne dépasse probablement pas les 10 %!

Intervenants :
Dominique Livrelli, ODARC(Office de Développement Agricole et Rural de Corse)
Manue Bonus, Herriko ogia
Sylvie Laborde, Iparlab

15h – Salle 3 – 1er étage

Mes courses alimentaires locales


Magasins de producteurs, AMAP, épiceries coopératives et participatives, différents modèles existent pour éviter les aliments agro-industriels. Le marché est aussi un lieu traditionnel d’approvisionnement et de socialisation, mais entre producteurs et revendeurs, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Nous parlerons de l’exemple du marché de Garazi qui a mené un travail en ce sens et tenterons de faire l’inventaire de tous ces lieux qui nous permettent de nous alimenter localement et sainement.

Intervenants :
Amaia Costa et Nathalie Suzanne : APFPB (association des produits fermiers du Pays Basque)
Itsaso Larretxea : Labore Oarso.

17h – Salle 1-2 – 1er étage

L’alimentation, une histoire politique qui se répète tous les jours !

Karine Jacquemart est la directrice de l’’organisation à but non lucratif qui se bat pour le droit à une alimentation saine, abordable, choisie et durable pour toutes et tous. L’organisation milite pour le droit des consommateurs de se voir proposer des aliments de qualité, sans risques pour la santé et comportant un étiquetage fiable et transparent. Elle joue un rôle de lanceur d’alerte, et a par exemple récemment porté plainte contre Nestlé accusé de fraude en faisant passer de l’eau traitée pour des eaux minérales naturelles.

Durant cette conférence, Karine Jacquemart dressera le portrait du système alimentaire piloté par les lobby agroalimentaires et GMS, les conséquences de tout ceci sur les gens, le monde paysan, les paysages, la biodiversité etc… mais aussi les coûts pour la santé et pour la société. Elle nous montrera que cependant il y a des raisons d’être optimistes dès que la société s’empare des sujets et décide d’être actrice du changement.

Conférence de l’invitée d’honneur Karine Jacquemart, directrice de Foodwatch

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